M. Knecht-Zimmermann rend hommage à l'intégration des exilés, en particulier à ses ancêtres : Philippe, son arrière-grand-père, cordonnier né dans le Grand-Duché de Bade en 1845, qui dut émigrer en Suisse à Sainte-Croix, à Louis Henri son grand-père, tailleur de limes et à son père, pasteur. A l'aide d'archives et de clichés, elle a reconstitué l'histoire de sa famille en Suisse.
Avant 1946, ma mère qui avait grandi dans le canton de Berne avait rarement quitté son canton. Elle parlait mal le français. Vivre à l’étranger, en France, dans un pays qui sortait tout juste d’une guerre particulièrement violente était pour elle une épreuve presque insurmontable. Elle aimait pourtant accueillir tous ceux que mon père, « le pasteur des Suisses », trouvait sur son chemin, mais quittait rarement Cathala, son havre, sa patrie, son refuge.
Dans cette biographie romancée, l'auteure relate les péripéties d'une de ses ancêtres, Caroline Zimmermann, qui décida d'entamer un voyage de la Russie aux Etats-Unis.
Lausanne, octobre 1961. Marie s'installe sur les bords du lac Léman pour faire ses études de lettres. Elle a seulement l'adresse d'une pension où une chambre est a priori disponible. Le récit suit son histoire tout au long des années 1960, qu'elle traverse en découvrant la pop culture et la libération des moeurs.
De retour à Heidelberg après être partie pendant vingt ans, Emma retrouve les paysages de son enfance. Au fil des jours, elle se met en tête de retrouver l'ami qu'elle a aimé et qu'elle a quitté brusquement au cours de l'été 1963.